Se former aux gestes qui sauvent !

Il serait légitime de se demander ce qu’ont en commun les dates du 15 février, du 20 février, du 7 mars, du 12 mars... À première vue, pas grand-chose !

Pourtant, à partir de 17h30, elles ont toutes laissé place à une autre forme de pédagogie. D’abord basée sur de la sensibilisation, ensuite sur de la mise en pratique. Ici, la thématique sortait un peu de l’ordinaire. Quant à son intérêt, il est particulièrement vital (et dans le premier sens du terme) !

 Des séances dédiées aux gestes de premiers secours 

Dans les transports en commun, à la salle de sport, dans un supermarché, à l'école, sur son lieu de travail... nous pouvons tous être confrontés à l'accident d'une tierce personne qui intervient dans notre vie quotidienne. Malheureusement, il n'est pas toujours facile de savoir comment réagir. Un bien triste constat, n'est-ce pas ?

Précisément dans cette volonté, l’ISME La Rochelle a proposé à ses étudiants, sur base du volontariat, d'assister à des formations aux gestes qui sauvent. Inutile de spécifier qu'il a fallu remettre entre les mains d'experts la bonne organisation de ces temps forts. Lesdits acteurs se nomment Maxime, Sylvain, Philippe et sont tous les trois des intervenants issus de la Protection Civile de Charente-Maritime. Chacun leur tour, ils sont venus à la rencontre de nos participants désireux d'en apprendre davantage sur les réflexes à avoir en attendant l’arrivée des services de secours.

 Deux heures pour savoir réagir en cas d’urgence 

Les séances ont été découpées en deux phases complémentaires : après la théorie, place à la pratique. Un format qui est plus que familier à l'ISME. Naturellement, impossible de passer à l'exercice si les grands fondements ne sont pas abordés au préalable. Pour agir avec sérénité et rigueur, autant savoir quelle méthodologie appliquer.

En ce sens, les créneaux se sont articulés pour répondre aux objectifs suivants :

• Assurer la sécurité de soi-même, de la victime ou de toute autre personne ;
• Transmettre au service de secours d’urgence, les informations nécessaires à son intervention ;
• Réagir face à une hémorragie externe ;
• Installer la victime dans une position d’attente adaptée ;
• Réagir face à une victime en arrêt cardiaque ;
• Utiliser un défibrillateur automatisé externe.

Il serait difficile de profiter de ce "simple" article pour expliciter de manière limpide la marche à suivre face à chaque situation. D'ailleurs - et nos intervenants ont eu à cœur de le rappeler à leurs apprenants - il est avant tout question de faire de son mieux ! Les maîtres-mots sont : observer, protéger, alerter.

Sur ce dernier point, il apparaît utile de rappeler quatre numéros cruciaux :

• Le 18 : POMPIERS 👉 secours d'urgence aux personnes, secours sur accidents, incendies
• Le 15 : SAMU 👉 réponse médicale, problèmes urgents de santé, conseil médical
• Le 112 : NUMÉRO UNIQUE EUROPÉEN
• Le 114 : DÉFICIENCE AUDITIVE 👉 numéro d'appel réservé et accessible par SMS, visio et tchat. Il peut aussi être utilisé pour les personnes souhaitant alerter les secours mais ne pouvant pas parler à voix haute (maltraitance...).

Si certains s’interrogent sur l’enjeu de la Contribution de Vie Étudiante et de Campus - nommée plus communément la CVEC - il est notamment celui-ci : collecter des fonds pour mener des actions d'éducation à la santé. Les formations GQS en sont un parfait exemple ! D'ailleurs, leur intérêt a largement été souligné par le CROUS de Poitiers qui a accepté de soutenir le projet. Le bilan est plus que satisfaisant et le campus rochelais peut se réjouir d'avoir su trouver un public volontaire. Les répercussions n'en seront que positives pour tous les néo-secouristes... dans leur rôle d'alternants, d'étudiants comme de citoyens !