Semaine des formateurs : Découvrez l’interview de Juliette !

Quel est ton parcours ? ​

Juliette est originaire de Nantes. Après un Master Systèmes d’Information et Contrôle de Gestion, elle rejoint la direction financière de Leroy Merlin à Lille.  

“J'ai ensuite eu envie de revenir vivre dans ma région d’origine. J’ai passé quelques années comme directrice financière d’une PME nantaise spécialisée dans la conception de simulateurs de vols pour pilotes professionnels.” Suite à cette expérience, Juliette évoque une envie de “se renouveler” : “J’ai donc quitté l’entreprise et ai profité de l’occasion pour me former à nouveau car c’est important selon moi de se former tout au long de la vie ! Après avoir obtenu mon Master DSCG (Diplôme Supérieur de Comptabilité et Gestion), mon mari me relance sur l’idée de partager mon expérience et mes compétences en tant que formatrice. En quelques jours, c’était fait, mon CV envoyé à l’ISME de Nantes, ils me rappelaient dans l’après-midi !”  

Pour Juliette, la formation n’était pas quelque chose de totalement nouveau : ”j’avais déjà fait un peu de formation chez Leroy Merlin : je testais et paramétrais de nouvelles applications et formais ensuite les utilisateurs à ces dernières, et cela me plaisait bien !”  

Le bouche à oreille à ensuite naturellement pris le relai jusqu’à ce qu’elle devienne intervenante au sein de plusieurs écoles d’études supérieures. Aujourd’hui, elle accompagne également les formateurs sur la filière Gestion/Finance : “En 2020, l’ISME me propose de prendre la responsabilité pédagogique de la filière Finance, chose que j’ai très vite acceptée !” 

Qu'est ce qui te passionne dans ton métier ?​

" Ce que j'aime c’est réfléchir à la manière la plus pertinente et pédagogique possible d’aborder des concepts parfois ardus pour les élèves et en expérimenter la compréhension, en direct avec les étudiants.” Pour elle, la meilleure récompense réside dans la compréhension du concept lui-même et de ses enjeux. “Ce qui me fait le plus kiffer ? C'est lorsque je vois des étincelles dans leurs yeux, me montrant qu’ils ont compris ; c’est tellement gratifiant !  

Pourquoi choisir l'ISME ?

 “Être intervenante me donne une grande liberté et c’est très appréciable : je gère mon planning, mon volume d’heures et les modules sur lesquels je souhaite intervenir. ” Juliette insiste aussi sur la confiance “ Cette liberté ne serait pas complète sans confiance. L’ISME nous accorde une véritable confiance sur la réalisation de l’entièreté de nos cours. Dès lors, on peut se concentrer sur des choses utiles au-delà de l’aspect purement technique, penser à des mises en situation, des exercices concrets qui parlent aux étudiants.”  

Outre le bien-être au travail caractéristique de l’ISME, Juliette apprécie grandement la dimension humaine et de proximité de l’école : “C’est une école sympathique dans laquelle est instaurée une relation personnalisée avec l’équipe des salariés comme avec les formateurs. On échange, on rigole, c’est une école dans laquelle règne un bon esprit !” 

Selon toi, quelles sont les compétences et qualités nécessaires pour devenir formateur ?​

“Patience et bienveillance sont les maîtres mots, il en faut beaucoup ! Il faut également faire preuve de générosité : on donne beaucoup de sa personne même si on n’a pas toujours les retours espérés, cela fait partie du jeu.”  

Outres ces qualités humaines indéniables, Juliette ajoute qu’il ne faut pas négliger les qualités pédagogiques : “On n'est pas un bon formateur parce qu’on est un bon professionnel. A mon sens, être formateur demande de se mettre à la place de l’étudiant, essayer de lui transmettre quelque chose tout en ayant conscience qu’il n’a pas le même fonctionnement que nous (relationnel, intellectuel). Il faut également jongler entre la théorie et la pratique et bien connaître son sujet. Même si on n’est pas un expert absolu dans son domaine, on peut y arriver si on a les qualités humaines.” 

 “Je suis convaincue que ça fonctionne bien avec les élèves lorsqu'on les aborde avec bienveillance, et c’est apparemment ce qu’ils apprécient chez moi. Il ne faut pas aborder les élèves de manière trop descendante et autoritaire. Il s’agit de trouver un juste milieu entre niveau d’exigence et attitude décontractée. “ 

Si tu avais en face de toi quelqu'un qui hésite à devenir formateur, qu'aimerais-tu lui dire ?​

“Être formateur est plus difficile qu’on ne l’imagine mais c’est aussi très différent du salariat en entreprise : il y a moins de stress, de pression. Par ailleurs, on ne dépend pas du travail des autres. La réussite de mes cours ne repose que sur moi-même !” Pour Juliette, l’investissement et le sérieux sont la clé : “ Le terrain est vite révélateur : échanges avec les délégués de classe, avec le responsable pédagogique du campus. .. On peut très facilement obtenir du feedback afin de s’ajuster au besoin !”